Église Notre-Dame de l’Assomption

Naissance de la paroisse

 

En 1189, Poligné et Crevin sont sous la dépendance des seigneurs Harcuflé de Poligné et en 1250, sous la dépendance de Guillaume de Poligné. Le site de la Cochetière serait celui de la demeure de Harcuflé de Poligné en 1189.

Au commencement du XVIème siècle, CREVIN formait un village avec chapelle qu’on nommait « la bourgade de Creven ». Cette chapelle, très antique et remontant aux XIème et XIIème siècles avait été, d’après la tradition, construite par les paroissiens de Poligné qui habitaient aux alentours. Cette chapelle est dotée en 1518 par les seigneurs de la Cochetière (la famille de Fromont).

En 1838, les habitants de la frairie de « Crevain » pétitionnent pour obtenir leur détachement de Poligné et obtiennent de devenir une paroisse distincte. Ainsi, la paroisse de Crevain est érigée le 29 septembre 1838.

 

L’église

 

En 1847, l’église (la chapelle) étant trop petite, les paroissiens décidèrent d’en construire une autre et achetèrent l’ancienne église de Bourg-des-Comptes dont les matériaux devaient être réemployés à la construction d’une église. Elle est construite entre 1850 et 1860 (architecte : Godefroy de Saint Marc). La messe y est célébrée depuis Pâques 1860. L’ancienne chapelle frairienne est démolie en 1866. Les pierres servirent, après autorisation de Monseigneur l’archevêque de Rennes, à la construction de la maison des écoles des religieuses qui commença en 1867 pour se terminer en 1868. Cette école libre mixte fondée en 1865 assurait également les cours d’adultes. Elle sera fermée en 1965.

Dès 1878 la voûte commence à tomber par morceaux et de grosses réparations doivent être faites. De 1878 à 1923 les différents recteurs alertent l’Archevêque en indiquant que la voûte se délabre de plus en plus. Finalement en 1923 la voûte en plâtre est remplacée par une voûte plus légère en châtaignier peinte.

Comme la précédente, l’église actuelle est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption et à Saint Jacques le Majeur. Sous la voûte peinte de rayures tricolores, un baldaquin de marbre noir veiné de blanc à quatre colonnes coiffe l’autel surmonté d’une statue de la Vierge. Le dallage est en pierre noire de Riadun, situé sur le territoire de Pléchatel. Deux autels latéraux encadrent le maître-autel. L’autel placé au sud porte les statues de Sainte Apolline, de Saint Joseph et de l’évêque Saint Nicolas ; le second celles de l’évêque Saint Jacques le Majeur, du Sacré-Cœur et de Saint Antoine. L’autel situé au sud est surmonté d’un tableau sur toile représentant l’Adoration des mages.

Le clocher sera endommagé 2 fois :

  • La nuit du 6 au 7 décembre 1929 le clocher frappé par la foudre prend feu et sera reconstruit en 1931.
  • La nuit du 7 au 8 février 1990 le clocher tombe en pleine nuit sur la route à cause de la tempête. Il sera reconstruit à neuf.

Le clocher abrite deux cloches offertes par de généreux donateurs et baptisées en 1885: Henriette-Louise 320,5kg et Charlotte-Marie 222kg. Elles seront électrifiées en 1957.

L’église était autrefois entourée d’un cimetière qui sera fermé à partir du 1er août 1914 et supprimé en 1930.

 

Eléments remarquables :

  • Le tableau de l’Adoration des Mages

Cette peinture, œuvre de P.Mouraud, date de 1669 et provient d’un retable détruit non localisé. L’œuvre est à rapprocher des tableaux des retables de l’église Saint-Abdon-Saint-Sennen de Messac dont les auteurs ne sont toutefois pas identifiés.

  • La statue de Saint Jacques le Majeur

Surnommé « fils du Tonnerre » comme son frère Jean, par le Christ qu’ils suivent en permanence. Jacques le Majeur est l’objet du culte lié à Saint-Jacques-de-Compostelle, où reposeraient ses reliques depuis le Moyen Age. Saint jacques le Majeur a été décapité en l’an 44.

  • La statue de Saint Nicolas

D’après la légende, Saint Nicolas natif d’Asie mineure vers 270, aurait été nommé tôt évêque de Myre en Anatolie et serait mort en 343. Son culte, important en Orient, se développe en occident à partir de l’Italie où ses reliques ont été transférées à Bari en 1087. L’épisode le plus réputé de son existence est celui de la résurrection de 3 enfants jetés au saloir par un boucher à qui ils avaient demandé l’hospitalité en période de famine.

 

Paroisse Sainte-Anne en pays de Janzé

Accueil : Presbytère de Janzé, 11 rue Abbé Michel SOURDIN 35150 JANZÉ

Du lundi au vendredi
  • 9h – 12h
  • 16h – 18h30
Le samedi
  • 9h30 – 12h
Téléphone : 02.99.47.05.11

paroisse.ste.anne.janze@orange.fr

www.facebook.com/paroissesainteanne

 

MESSES

CREVIN

  • 4ème dimanche du mois à 10h30

 

 

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